Petite histoire des rocailles
L’infiniment petit m’attire et je suis comblée par ces rocailles minuscules. Après avoir été utilisées dans la nuit des temps comme monnaie d’échange, les rocailles traduisent aujourd’hui le luxe et l’opulence dans l’univers de la broderie et de la haute couture. Fins tubes de verre, ils partent à la coupe après fusion du feu, dans une cascade de lumière. Viennent ensuite le façonnage et le polissage par des maitres verriers expérimentés. Et ce n’est qu’un début.
Travail de broderie
Reste à broder ces merveilles avec une aiguille extra-fine. Dans mes créations, j’emploie le plus souvent des rocailles de bohème, de très petite taille (1,5 mm, parfois 1 mm). Il s’agit de micro-rocailles vintage d’excellente qualité, que j’ai soigneusement sélectionnées à Paris, chez un fournisseur attitré des maisons de haute couture.
Minuscules, baroques et non-calibrées
Ces anciennes rocailles de bohème sont baroques, irrégulières, chacune à son identité. Ce qui permet une broderie vivante, personnelle et avec une âme. Le fait que les rocailles soient irrégulières et non-calibrées accentue le cachet artisanal du bijou. Je brode ces rocailles au fil de nylon pour une fixation solide, sans colle bien sûr. Du cousu main !
Pour les colliers aussi
Ces mêmes rocailles extrêmement petites me permettent de confectionner d’élégants tours de cou, via un enfilage patient sur un câble métallique souple. A voir notamment dans la collection ELIXIR.